Je voudrais vous raconter comme mon nouveau collège est plein d’autrui(es) fascinants. Comme les événements qui s’y produisent sont surréalistes, parfois.
Je voudrais vous raconter le big boss, vous raconter son adjoint, vous parler des élèves. De quelques collègues. Des êtres captivants, tous autant qu’ils sont. Une magnifique réserve pour ce blog en hibernation.
Oui mais.
J’ voudrais bien.
Mais j’peux point.
Parce que je serais identifiée rapidement. Conspuée. Censurée. Blâmée. Livrée à la vindicte populaire d’une salle des profs outrée par la verve fielleuse de leur hypocrite collègue, sourire devant, clavier incisif derrière.
Je dois attendre que les Autres appartiennent (un peu) au passé pour vous les livrer en pâture. Patience. Mon stock se renouvelle à une vitesse qui m’effare moi-même.
En attendant, il y aura quelques petites histoires deci delà. Il n’est pas toujours nécessaire de regarder dans la porcherie pour voir des cochons.